vendredi 11 février 2011

Sur ces impressions, quelques mots

La région saoudienne du Hedjaz (Hijaz en arabe), le long de la côte Ouest, a donné son nom à la ligne de train construite par les ottomans au début du 20e siècle pour relier Istanbul à la Mecque. Une ligne pour les pélerins. L'unité arabe promue par l'empire Ottoman. Le colonialisme turc vendu grâce à la dévotion commune. Victime des manipulations anglaises (Lawrence d'Arabie), des incontrôlables bédouins jordaniens, du nationalisme arabe et de la chute de l'empire de la sublime porte, le projet n' a pas passé l'année 1916 et jamais dépassé Médine.


Quelques tronçons sont encore utilisés ici et là par les compagnies locales pour de petites liaisons commerciales. Transport de syriens, de phosphate, de jordaniens. Et régulièrement, avec les résurgences du panarabisme, le vieux projet est remis sur la table.
Toleen et Eric ont obtenu une bourse pour organiser une exposition d'art contemporain autour de cette ligne et de ses symboles. Je me suis greffé en touriste à leur voyage de reconnaissance. Nous l'avons remonté, du sud de la Jordanie à Istanbul. Et ils se sont retrouvés, et moi avec, devant la donnée inconnue du réveil de la nation arabe que le cadavre du projet ferroviaire montrait plutôt comme un rêve congelé, un fantôme cafardeux.


Mais le sujet de mes petites observations "naturalistes" est ailleurs.
A vous de voir où exactement.
C'est un peu long, prenez votre temps, revenez-y, zappez, c'est sans autre ordre que celui du mouvement.
Ah et les fichiers son. Y'en a. Ils ne sont pas édités. Pas le temps. Mais justement je suis juste assez pervers pour penser que c'est mieux ainsi.
Le texte aussi n'est pas trop "édité". J'y reviendrais peut-être, c'est à dire jamais. 




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PS : Deux messages sont restés en rade en deuxième page, je voulais tout sur une page, mais blogger n'est pas d'accord.... Donc une fois en bas cliquez sur "plus anciens".



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